Publié dans Politique

Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  

Publié le mercredi, 04 juin 2025

La convocation du premier vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Andoniaina Andriamalazaray, par les services de cybercriminalité a suscité une vive réaction de l'institution. Suspecté de divulgation d'informations relatives à une proposition de loi sur le régime général des élections et des référendums, le vice-président bénéficie du soutien indéfectible de la CENI. Son président, Dama Arsène Andrianarisedo, dénonce une procédure irrégulière, entamée sans l'aval du Bureau permanent, contrairement aux dispositions réglementaires. 

 

Dama Arsène a souligné que, dans le cadre d'une éventuelle faute d'un membre de l’organe, la commission est habilitée à apprécier la situation et à engager, si nécessaire, des mesures allant jusqu'à une saisine de la Haute Cour constitutionnelle. Cette prérogative est essentielle pour prévenir tout abus de pouvoir, un principe visiblement oublié dans le traitement de cette affaire. De plus, il est important de noter que le vice-président avait obtenu l'aval officiel du Bureau permanent pour ses interventions médiatiques, ce qui remet en question la légitimité des accusations portées contre lui.

Le président de la CENI a insisté sur le fait que son organisme n’est pas responsable de la fuite d'informations concernant la proposition de loi. Néanmoins, en tant qu’autorité compétente en matière d’organisation électorale, la CENI se doit d’enquêter sur toute information potentiellement sensible. Celle-ci a rappelé que les modifications des textes électoraux doivent suivre un processus rigoureux, impliquant plusieurs étapes obligatoires. L'article 61 de la LOI n° 2015 – 020, concernant la CENI, stipule que, suite à un scrutin, le président de la Commission est tenu de soumettre des recommandations au Gouvernement et à l'Assemblée nationale en ce qui concerne les modifications législatives nécessaires. Cette procédure vise à garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral, principes fondamentaux sur lesquels la Commission entend rester ferme.

Il est à noter que la proposition de loi sur le régime général des élections, au centre de cette controverse, est l'un des trois textes législatifs déposés par le président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, et inscrits à l'ordre du jour de la session du Sénat prévue le jeudi 12 juin à Anosikely. Outre ce texte électoral, les sénateurs examineront également des révisions concernant la circulation des citoyens à l'étranger et le code maritime.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Ambohimalaza, Ikongo,… - Le deuil des familles détourné à des fins politiques
  • Drame d’Ambohimalaza - Silence accablant du ministère de la Santé publique !
  • Transports urbains - 100 nouveaux bus Foton débarqués à Toamasina  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

A bout portant

AutoDiff